Fermeture du rideau

Villeurbanne, 2015

Projet soutenu par la fondation SNCF, la Région Auvergne Rhône-Alpes, la ville de Villeurbanne et l’association Blick Photographie.

Prendre une photographie c’est capter le présent pour en faire instantanément un objet du passé. Mais comment photographier l’histoire d’un lieu, une histoire qui n’est plus et dont les traces tendent à disparaître ?

Lors de cette résidence, en partenariat avec la MJC de Villeurbanne, je devais « photographier » ou capter la trace d’un passé industriel, celui de la grande Villeurbanne. C’est naturellement que je me suis tourné vers le centre des archives de la ville ; le RIZE. 

À la façon d’une enquête, j’ai chercher à redonner vie à ces cartes postales témoins d’une mémoire en voie de disparition. Toute l’histoire ne tient que dans une seule main, la superposition avec le territoire contemporain souligne la fragilité de cette mémoire.

Les sous et sur-expositions viennent ici souligner la fragilité et l’éphémère des traces visibles (ou non) de l’apogée industriel villeurbannais, d’une mémoire en voie d’effacement. Le jeu de synchronisation entre le flash et le rideau de l’appareil photographique illustre, d’une façon parfois exagérée, la fin d’une époque ; la fermeture du rideau.