Je ne questionne pas le paysage comme objet topographique ou la culture portugaise comme témoignage folklorique. Je connais suffisamment le Portugal pour y trouver mes propres références, mon folklore familiale et mon histoire personnelle.
Ici, la photographie devient mon outil de mémoire et de mélancolie. La terre, le feu, les arbres, la pierre, les animaux, sont autant de souvenir qui pourraient se mêler aux odeurs et aux chants. Photographier comme dans un rêve, avec une certaine distance, renforce mon tropisme pour ce pays.
Verde vinho est le titre d’une chanson populaire portugaise des années 80. C’est la mélancolie, cette fameuse Saudade, d’un homme pour la terre qu’il a dû quitter.
Avec le soutien du ministère de la Culture, Direction régionale des affaires culturelles AURA, Aide individuelle à la création année 2017